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Pour ne pas finir fâchés avec 2020, nous faisons table-rase : les Frivolités Parisiennes et leurs invités ont investi la scène du théâtre du Châtelet pour vous convier à ce qui sera la dernière fête musicale de l’année, un concert de fête, un concert de musique légère des années 20 à 30, entre amis, sans public. Oui, sans public. Mais cette soirée sera un moment de partage.
La chanson est un art savant. Écrire un couplet, trousser un refrain, dessiner une mélodie requiert de la science, du savoir-faire, autant que de l’inspiration. Ces notes – et ces mots – qui doivent se graver dans l’esprit de leurs auditeurs, puis descendre dans la rue, courir sur toutes les lèvres et raconter, « l’air de rien », justement, tout un « air du temps ». Et nos « airs du temps » sont signés des plus belles plumes de l’histoire de la chanson populaire. Ils marient la grâce mélodique et le rythme, la fantaisie à la tendresse, la danse et l’harmonie la plus fringante ; l’esprit de Paris y épouse l’élégance, la suavité et la provocation coquine. Entourées de Marie Perbost, Léovanie Raud, Romain Dayez, et Sinan Bertrand, les Frivolités reprennent- et parfois même réinventent – ces airs de temps que nous n’avons pas vécus, pour en faire de nouveau éclore le charme, l’énergie, la drôlerie et la réjouissante inventivité. Galerie musicale d’instantanés aux couleurs chatoyantes, ces mélodies, ces chansons venues du cinéma, de la comédie musicale et de la revue, racontent une belle histoire. La nôtre.
Christophe Mirambeau et Pascal Neyron
Programme :
- Ouverture — Antoine Lefort, 2016
- Ça ! — Lyrics d’Albert Willemetz, musique de Mihaly Eisemann, de la comédie musicale des Bouffes Parisiens Rien qu’un baiser, 1938. (orchestration Antoine Lefort)
- Ev’rybody Rag With Me / On r’met ça — Lyrics d’Elsie Janis, musique de Grace Le Boy, paroles françaises de Joë Bridge, chanté par Yvonne Printemps dans l’Illusionniste de Sacha Guitry, 1917 (orchestration Matthieu Michard)
- J’ai deux amours — Paroles de Géo Koger et Henri Varna, musique de Vincent Scotto, de la revue du Casino de Paris Paris qui remue !, 1930 (orchestration Matthieu Michard)
- Tea for Two — Lyrics d’Otto Harbach et Irvin Ceasar, musique de Vincent Youmans, paroles françaises de Paul Colline et Georges Merry, de l’opérette du théâtre Mogador No, no, Nanette !, 1926 (Orchestration Matthieu Michard)
- Laissez-vous faire ! — Lyrics d’André Hornez, musique de Paul Misraki, du film Atoll K, 1950 (orchestration Matthieu Michard)
- La Chanson du Nudisme — Lyrics d’André Mauprey et Henri Varna, musique de Robert Katscher, de l’opérette-revue du Palace Nudist’ Bar, 1931
- Les Femmes nues — Lyrics et musique de Jean Lenoir, de la revue du Moulin Rouge Ça c’est Paris !, 1927 (orchestration Matthieu Michard)
- Si vous aimez les poitrines — Lyrics et musique de Cole Porter, du musical Nymph Errant, 1933 (orchestration Antoine Lefort)
- C’est bon ! — Lyrics d’Albert Willemetz, musique de Raoul Moretti, de l’opérette des Bouffes-Parisiens Simone est comme ça !, 1937 (Orchestration Matthieu Michard)
- Un petit quelque chose — Lyrics de Serge Véber, musique de Philippe Parès et Georges Van Parys, de l’opérette du Théâtre Daunou Lulu, 1927 (orchestration Jean-Yves Aizic)
- Chaque étoile a son mystère — Lyrics de Bataille-Henri et Jean Deyrmon, musique de Jean Lenoir, de la revue de l’A.B.C. En plein nerfs, 1940 (orchestration Jean-Yves Aizic)
- Je chante la nuit — Paroles d’Henri-Georges Clouzot, musique de Maurice Yvain, c. 1938 (orchestration Matthieu Michard)
- Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux — Lyrics d’André Hornez, musique de Paul Misraki, du film Feux de joie, 1938 (Orchestration Matthieu Michard)
- Avec les anges — Paroles d’Alexandre Brefford, musique de Marguerite Monnot, de la comédie musicale du Théâtre Gramont Irma la douce, 1956 (orchestration Matthieu Michard)
- Elle fait ci, elle fait ça ! — Paroles et musique de Loulou Gasté, 1947
- La Ballade du fumeur dans Paris — Paroles et musiques de Popoff, c.1970 (orchestration Jean-Yves Aizic)
- Adieu Paris ! — Lyrics d’Albert Willemetz, musique de Moïses Simons, de l’opérette des Bouffes-Parisiens Toi c’est moi !, 1934 (orchestration Antoine Lefort)
- Barcarolle-biguine — D’après la célèbre Barcarolle des Contes d’Hoffmann de Jacques Offenbach, ré-imaginée par Matthieu Michard.