Christophe Grapperon
direction musicale
Biographie
Après avoir étudié l’accordéon et fait un cursus en musicologie, Christophe Grapperon intègre la classe de chant de Daniel Delarue et se perfectionne en direction de chœur et d’orchestre avec Pierre Cao, Catherine Simonpietri et Nicolas Brochot.
Engagé comme baryton par plusieurs ensembles vocaux (Soli Tutti, Les Jeunes Solistes, Sequenza 9.3) ou de musique ancienne (Diabolus in Musica), il chante aussi en soliste : on a pu l’entendre sous la direction de Marc Minkowski aux côtés d’Anne Sofie von Otter dans son concert Offenbach, dans le rôle du Notaire dans La Grande-Duchesse de Gérolstein d’Offenbach au Théâtre du Châtelet et dans le rôle du Scythe dans Iphigénie en Tauride à l’Opéra de Paris.
Son activité l’amène à créer des œuvres de Régis Campo, Marc-Olivier Dupin, Thierry Escaich, François Narboni, Bernard de Vienne, Romain Didier, etc. De 1995 à 2002, il est directeur pédagogique à l’Académie de Musique des Grandes Écoles et Universités de Paris dirigée par Jean-Philippe Sarcos. Il anime de nombreux stages de chant choral, d’orchestre ou de musique de chambre.
Aux côtés de Marc Minkowski, il dirige le chœur des Musiciens du Louvre de 2002 à 2007. De 2007 à 2017, Christophe Grapperon assure la direction musicale au sein de la compagnie Les Brigands aux côtés de Loïc Boissier, et dirige des raretés telles qu’Arsène Lupin Banquier de Marcel Lattès, La Cour du roi Pétaud de Léo Delibes ou encore Croquefer de Jacques Offenbach.
En collaboration avec le Palazzetto Bru Zane, il dirige Les Chevaliers de la Table ronde suivis de Mam’zelle Nitouche d’Hervé. Il pilote la grande opération « Opérakaraoké » en juin 2016 à l’Opéra Comique, où il assure depuis 2017 les avant-concerts et les ateliers de découverte de ce répertoire par le chant choral.
En avril 2010, Laurence Equilbey lui propose de collaborer avec accentus, dont il devient le chef associé en 2013. Il dirige l’ensemble a cappella en concert dans des œuvres de Poulenc, Koechlin, Boulanger, Grandval, Saint-Saëns ou Hahn, notamment en partenariat avec le Palazzetto Bru Zane.
Des madrigaux italiens de Schütz au Deutsches Requiem de Brahms, de La Traviata à Phi–Phi, l’éclectisme musical et le plaisir partagé sont les maîtres mots de son parcours musical.